- Cet outil n’est pas encore approuvé comme moyen de cesser de fumer, mais a tout de même montré qu’elle était efficace. Il faut cependant l’utiliser avec certaines précautions et devrait être utilisé de façon transitoire dans le but de cesser de fumer et/ou vapoter.
- Fumer la cigarette et vapoter en même temps pourrait augmenter votre risque d’AVC, en plus de vous faire fumer plus longtemps.
- Cesser de vapoter n’est pas plus facile que de cesser de fumer; les 2 contiennent de la nicotine. Il est vivement conseillé à un non fumeur de ne jamais commencer à vapoter.
- Bien que la cigarette traditionnelle contient plus de substances toxiques que la cigarette électronique, vapoter n’est pas sans risque et plusieurs de ses effets sont encore inconnus; il est suggéré d’éviter les liquides avec saveurs.
- Le vapotage inquiète beaucoup la santé publique car elle a un “effet passerelle” chez nos jeunes, augmentant leur risque de devenir fumeurs plus tard.
- La nicotine est néfaste pour le développement du cerveau des jeunes.
À la une
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Tabac et drogues
La cigarette électronique et le vapotage : Plus ou moins nocif que la cigarette?
par Dr Martin Lanoue115 vues -
- Il y a presque toujours une explication psychologique à l’insomnie et le psychologue est le professionnel le mieux placé pour vous conseiller.
- L’intervention psychologique par thérapie cognitivo-comportementale est démontrée comme étant nettement plus efficace que la médication. Les méthodes de relaxation, de respiration ou de méditation dirigée peuvent aussi aider.
- L’alcool diminue la qualité du sommeil et aggrave les symptômes de l’insomnie. De même, l’automédication est fortement déconseillée.
- L’utilisation des écrans 2h ou moins avant le coucher ou pendant la nuit contribue à une mauvaise hygiène de sommeil.
- Pour compenser la fatigue liée à l’insomnie, certains vont décider de se lever plus tard ou faire des siestes prolongées durant la journée. Cependant, au lieu d’aider, ces adaptations vont plutôt entretenir l’insomnie et l’aggraver.
- Plusieurs problèmes de santé comme l’apnée du sommeil, le syndrome des jambes sans repos ou le reflux gastro-oesophagien par exemple, peuvent contribuer à l’insomnie. Une évaluation par le médecin est nécessaire et un agenda du sommeil, rempli par le patient, peut aider à trouver les causes.
- L’insomnie peut mener à la dépression et à l’anxiété (et vice-versa). Elle est aussi liée à un risque augmenté de maladie cardiaque, de diabète, d’accident de travail ou de la route. Il ne faut pas prendre ce problème à la légère.
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- De nouveaux variants plus contagieux sont apparus au cours des derniers mois au Québec;
- La protection conférée par la vaccination contre la COVID-19 ou par une infection contractée naturellement ne perdure pas dans le temps et des doses de rappel sont nécessaires; afin de bénéficier d’une protection accrue et renouvelée contre les nouveaux variants, le CCNI suggère à tous les Canadiens de recevoir une dose de rappel avec le nouveau vaccin qui est disponible depuis octobre 2023;
- La vaccination est recommandée pour les gens à risque mais est aussi disponible pour tous, même pour les enfants de 6 mois à 5 ans. Il faut attendre environ 2 semaines après la vaccination pour bénéficier d’une efficacité maximale, mais il n’est jamais trop tard pour le faire;
- La vaccination prévient efficacement les complications et les hospitalisations causés par la COVID-19 et réduit aussi la sévérité des symptômes et les risques de développer une COVID longue;
- L’idée derrière l’approche syndromique est de prévenir la propagation du virus à notre entourage, quel que soit le type de virus, en établissant une norme sociale.
- Paxlovid, un traitement oral d’une durée de 5 jours, est disponible pour les gens qui ont eu un test positif à la COVID-19 (test rapide ou PCR), et qui sont à risque de complications.
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Vaccination, maladies infectieuses et COVID-19
Approche Syndromique : comment bien vivre avec le virus
par Dr Martin Lanoue248 vuesL’approche syndromique est une approche de « GROS BON SENS » !
Elle vise à protéger les personnes plus vulnérables en tentant de prévenir la transmission des infections, en général.
Savoir précisément quelle infection nous afflige n’est pas toujours utile (sauf exceptions). Il est donc suggéré d’approcher tous les virus de la même façon et d’agir avec prudence en présence de symptômes infectieux, quels qu’ils soient, puisqu’ils peuvent tous être plus ou moins dangereux pour certaines personnes à risque. Ces personnes vulnérables peuvent être nos proches, ou ceux d’un ami par exemple. La prévention doit être l’affaire de tous. -
Santé des enfants et adolescentsSanté selon votre âge et activités préventivesSécurité et prévention
Sécurité en voiture – le siège d’auto pour bébé
par Dr Martin Lanoue353 vues– Il est fortement suggéré de lire le livre du fabriquant pour savoir comment bien utiliser le siège d’auto; la position vers l’arrière est la plus sécuritaire et devrait être maintenue le plus longtemps possible si le poids le permet.
– Le siège d’auto permettrait de réduire le risque de décès de 71% chez les enfants de moins de 1 an. Les sièges d’appoint, quant à eux, réduiraient de 59% le risque de blessures, comparés à la simple ceinture de sécurité.
– Évitez d’attacher votre enfant avec son manteau d’hiver, car l’épaisseur du manteau vous empêchera d’attacher efficacement la ceinture.
– Faites-le test de la pince pour vous assurer que les ceintures sont bien ajustées. Il existe un réseau de vérification des sièges d’auto pour bébé au Québec pour vous aider.
– Évitez d’acheter un siège d’auto usagé qui pourrait avoir été abîmé, lors d’un accident de voiture par exemple. La durée de vie maximale d’un siège se situe entre 6-12 ans.
– Le logo de conformité de Transport Canada doit absolument être apposé sur le siège. Enregistrez votre siège à l’achat pour être avisé des rappels possibles.
– Ne laissez jamais votre enfant seul dans la voiture, peu importe la situation. -
Problèmes de santé courantsSanté des enfants et adolescentsSanté selon votre âge et activités préventivesSécurité et prévention
Cyberdépendance
par Dr Martin Lanoue806 vues- La cyberdépendance se caractérise surtout par une utilisation d’Internet plus grande que la normale, un sentiment de manque si l’accès est impossible, un besoin d’en avoir toujours plus et le tout nuisant aux activités habituelles (travail, école, relations sociales, etc.).
Si un enfant se plaint d’être malheureux sans écran, que son comportement change à leur utilisation ou à leur limitation, ou qu’ils changent leur routine en fonction des jeux vidéo, c’est peut-être signe que ces technologies occupent une trop grande place. - Chez les cyberdépendants, il y a souvent une souffrance psychologique qui s’installe, se manifestant par de la honte, de l’anxiété et des symptômes dépressifs. Un sentiment de perte de contrôle est aussi souvent présent.
- Il existe des outils afin de mieux contrôler sa consommation d’écran et d’Internet (voir à la fin de cet article). Le plus important est de faire une analyse des raisons qui nous poussent à utiliser internet ou les écrans de façon excessive, et de tenter de combler ces besoins par autre chose qui nous fera plaisir, une activité plus saine.
- Ces technologies favorisent l’activité de la zone du plaisir immédiat dans le cerveau en libérant de la dopamine, un peu comme le font les drogues. C’est pourquoi ces dépendances sont si difficiles à gérer seul et qu’il existe des ressources. En effet, beaucoup de centres spécialisés en dépendance offrent de l’aide pour les gens atteints de cyberdépendance.
- La cyberdépendance se caractérise surtout par une utilisation d’Internet plus grande que la normale, un sentiment de manque si l’accès est impossible, un besoin d’en avoir toujours plus et le tout nuisant aux activités habituelles (travail, école, relations sociales, etc.).
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Stress et santé mentaleVaccination, maladies infectieuses et COVID-19
Santé mentale et covid-19
par Dr Martin Lanoue528 vues- Vous n’êtes pas seuls. Si vous éprouvez des difficultés, il faut consulter.
- Le meilleur moyen de diminuer l’anxiété est de pratiquer le « lâcher prise » et d’éviter de garder le focus sur les éléments qu’on ne peut pas contrôler.
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Vaccination, maladies infectieuses et COVID-19
La covid longue ou syndrome post-covid
par Dr Martin Lanoue589 vues- La covid longue pourrait représenter entre 10% et 20% de tous les patients et se définie par la persistance des certains symptômes pendant plus de 4 semaines.
- Certains estiment que les symptômes pourraient durer entre 3 et 24 mois pour la majorité, mais pourrait persister au-delà de 2 ans pour certains. Les études sont en cours.
- Il est impossible actuellement de prédire qui sera affecté ou non par ce syndrome après une infection. Bien que moins fréquent chez les jeunes, ces derniers ne sont pas épargnés non plus.
- Certaines personnes avec des symptômes importants (dont le malaise post-effort) devraient être pris en charge par une équipe multidisciplinaire impliquant le médecin, un physiothérapeute, un ergothérapeute, ainsi que d’autres intervenants, selon la nature des symptômes.
- Pour ceux avec des malaises post-effort, la réadaptation traditionnelle dans laquelle la personne pousse ses limites afin d’obtenir des gains pourrait nuire à la réadaptation et créer des rechutes des symptômes.
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Vaccination, maladies infectieuses et COVID-19
Dépistage et traitement de la covid-19
par Dr Martin Lanoue688 vues- Si vous avez des symptômes, il peut être utile de faire un test de dépistage dans certains cas. Pour simplifier les choses, depuis novembre 2022, la santé publique a suggéré l’approche syndromique pour aborder les symptômes infectieux en général
- Il est important de se rappeler que vous pouvez être contagieux jusqu’à 10 jours après le début des symptômes de la COVID-19, et qu’il est préférable de rester prudent pendant tout ce temps afin d’éviter la transmission du virus.
- Le PAXLOVID-MC est un traitement par voie orale efficace contre la covid-19, en autant qu’il soit administré dans les 5 jours suivant l’apparition des symptômes. Il est réservé pour les patients qui ne sont pas hospitalisés mais qui, par leurs problèmes de santé, présentent des risques de complications. Si vous faites partie de cette clientèle, communiquez avec votre pharmacien qui pourra vous prescrire le médicament en question.
- Ces traitements de remplacent pas la vaccination. Le vaccin demeure la principale protection contre les complications de la maladie.
- Il existe un guide autosoins publié par le gouvernement pour la gestion de vos symptômes si vous avez testé positif. Consultez-le pour éviter de vous présenter inutilement dans les urgences.